L'Association des anciens de la GRC est extrêmement déçue du manque de soutien aux membres de notre force policière nationale, la Gendarmerie royale du Canada.

Faire des généralisations radicales sur n’importe quel groupe de personnes est toujours injuste et, dans le cas d’un cadre supérieur, singulièrement inapproprié et inexact. Les déclarations irréfléchies de nos dirigeants politiques mettent en danger les membres de première ligne de la GRC.

Il incombe à ce cadre supérieur de soutenir et, si nécessaire, de guider les agences fédérales du pays, dont la Gendarmerie royale du Canada fait partie intégrante.

Il n'appartient pas à ce cadre supérieur de dénigrer tous les membres d'une organisation particulière comptant plus de 30,000 XNUMX personnes.

Nous ne nions pas un seul instant qu’il existe des anomalies au sein de la Police Nationale. Cela se produira dans n'importe quelle organisation et la GRC ne fait pas exception. Mais les anomalies ne sont pas la règle et mettre l’ensemble de l’organisation dans le même panier, c’est nier le rôle dramatique que la Gendarmerie a joué dans l’établissement de ce pays et dans la poursuite, pendant de nombreuses années, d’assurer la paix au Canada pour tous nos citoyens. Pas certains de nos citoyens – tous nos citoyens, sans distinction de race, de croyance, de couleur ou de sexe.

Les membres de la GRC ne viennent pas d'un pays lointain. Les membres sont les enfants d'une petite communauté de Terre-Neuve qui luttent pour joindre les deux bouts en raison de l'effondrement des pêcheries, le garçon ou la fille de ferme des Prairies qui conduit la moissonneuse-batteuse de leur père et qui rêve de ce qui se trouve au-delà de l'horizon, le jeune diplômé qui pense gagner sa vie. plus sûre, et même la jeune fille d'un aîné des Premières Nations qui a subi l'horrible héritage des avis d'ébullition de l'eau et qui veut croire que les choses vont s'améliorer.

Ils ont trouvé leur chemin vers la tunique rouge, chacun avec ses propres espoirs et objectifs. Mais aujourd’hui, au fil de leur carrière, ils ont changé. Ils ont répondu à des appels à l'aide lorsqu'un enfant a été battu par un membre violent de la famille, un conjoint battu à mort par un partenaire ivre, une scène de crime horrible où des corps, ou ces derniers temps, plusieurs corps gisent dans la cour ou en feu. Maisons. Dans bien trop de situations, ils ont été confrontés à un suspect armé d'une arme à feu ou d'un couteau, mais on s'attend à ce qu'ils le fassent et, sauf dans des circonstances très rares, agissent avec prudence et sang-froid.

Les membres de la Gendarmerie sont formés pour faire face à des situations de violence et sont formés pour recourir à la force, dans les limites de la nécessité raisonnable – et non comme réponse par défaut. Et je vous assure qu’ils font face à ces situations tous les jours et surtout la nuit tombée. Il est naturel pour le député de se fier à son instinct, nourri par l'expérience et, oui, certains auront un parti pris.

La race ne fait pas nécessairement partie de ces préjugés. En effet, si un agent est fréquemment appelé dans une zone ou un quartier particulier, il sait à quoi s’attendre à son arrivée. Même si l’on espère que tout ira bien ou que la situation pourra être désamorcée grâce à leurs compétences et à leur formation aux divers moyens d’intervention pacifique en cas de crise, des mesures plus fermes s’avèrent parfois nécessaires. Cela est particulièrement vrai si les gens commencent à agir d'une manière qui amène le député à croire qu'il existe un risque de blessures graves ou de mort, non seulement pour des personnes innocentes mais aussi pour le député.

Je ne crois pas que le racisme soit systémique au sein de la GRC ou de tout autre service de police canadien. Cela dit, il y a des Membres qui, après beaucoup trop de situations similaires, trouvent que leur frustration surmonte leur retenue habituelle. Malheureusement, cela est parfois la conséquence d’une exposition excessive à des situations difficiles. Un député qui est trop stressé par la charge de travail personnelle causée par un manque de personnel ou par la frustration d'être témoin de comportements antisociaux trop fréquents de la part d'individus ou d'un quartier spécifique peut atteindre la limite de sa capacité à tolérer ces événements. Oui, ces frustrations peuvent provoquer des réactions excessives où le recours à la force n’est pas justifié, mais la cause profonde n’est pas le racisme « systémique ».

Sandy P. Glenn
Président
Association des anciens combattants de la GRC