Comme vous le savez certainement, le débat sur les avantages dont bénéficie un conjoint qui se marie après l’âge de 60 ans dure depuis un certain temps.
Le président Glenn a pris sur lui de prendre à partie les iniquités apparentes de cette politique auprès des élus du gouvernement pour voir s’il y a une possibilité de corriger ces iniquités.
Bonjour sénateur Campbell
Je souhaite attirer votre attention sur ce que de nombreux vétérans de la GRC considèrent comme une législation existante dépassée, injuste et inappropriée concernant les vétérans de la GRC et de l’armée qui se marient après l’âge de 60 ans.
Il y a plus de 100 ans, le gouvernement canadien a adopté la règle du “Marriage over Sixty”, souvent appelée de manière dégoûtante “The Gold Diggers Clause”. En substance, cette règle stipule que si les retraités de la GRC, des Forces armées canadiennes et d’autres ministères se marient après l’âge de 60 ans, leur conjoint n’a droit à aucune partie de leur pension au décès du retraité. Le conjoint survivant n’aura pas non plus accès aux prestations d’assurance maladie ou dentaire. Il existe toutefois une disposition permettant au retraité de différer jusqu’à 50 % de sa pension qui peut être fournie au conjoint survivant.
À première vue, le report de jusqu’à 50 % semble quelque peu raisonnable, cependant, considérez ceci : Si un retraité reçoit moins de 2 000 $ par mois (et il y a beaucoup de retraités plus âgés qui reçoivent beaucoup moins que ce montant), cela signifie que le couple doit survivre avec 1 000 $ par mois, ou 12 000 $ par an et cela, monsieur, est bien en dessous du seuil de pauvreté. À notre époque, ces 1 000 $ par mois suffisent à peine à payer le loyer. Pour aggraver les choses, il n’y a aucune disposition permettant au conjoint survivant de maintenir des prestations de santé ou dentaires.
Les prestations de santé et les prestations dentaires ne sont pas disponibles.
En raison de meilleures conditions de vie aujourd’hui, il n’est pas rare qu’un retraité vive jusqu’à 85 ans et plus, ce qui signifie que s’il s’est marié à l’âge de 60 ans, le couple pourrait vivre ensemble pendant 25 ans ou plus. Si la pension différée était à 1000 $ par mois, cela signifie que le retraité aurait différé 300 000 $, cependant, si le conjoint décède avant le retraité après 25 ans, pas un centime de ces 300 000 $ n’est rendu au retraité.
J’ai porté cette circonstance injuste à votre attention parce que vous, ainsi que d’autres parlementaires, pourriez provoquer un changement en soutenant et en poursuivant activement l’élimination de cette disposition. Je vous demande donc, en tant qu’actuel président national de l’Association des vétérans de la GRC, votre point de vue sur cette législation déraisonnable et si vous soutiendrez activement son élimination.
Sincèrement
A.P. (Sandy) Glenn
Association des vétérans de la GRC
Les membres aident les membres et leurs familles