Dans le cadre du 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy cette année, la GRC est fière d'envoyer une troupe de cérémonie pour participer aux activités commémoratives d'Anciens Combattants Canada en France du 5 au 9 avril.

La troupe de la GRC est composée de policiers représentant chaque province et territoire, dont plusieurs ont des liens familiaux avec la bataille de la crête de Vimy et la Première Guerre mondiale.

Outre la délégation officielle de la GRC, un groupe de cornemuses et de tambours de la GRC de l'Alberta participera à des activités commémoratives au monument de Vimy et ailleurs en France.

La GRC a une histoire et des relations militaires importantes. Pendant la Première Guerre mondiale, des centaines de membres de la Gendarmerie royale à cheval du Nord-Ouest (GRCNO, le précurseur de la GRC) ont été libérés de la force pour combattre outre-mer au sein du Corps expéditionnaire canadien, notamment sur la crête de Vimy.

Au total, 182 anciens membres de la RNWMP sont enterrés dans des cimetières en France et en Belgique. Parmi eux, 30 sont nommés sur le Mémorial de Vimy et 27 sur le Mémorial de la Porte de Menin en Belgique.

En plus de la principale cérémonie commémorative du 9 avril, la troupe rendra hommage aux morts en parcourant les tranchées et en visitant un cimetière canadien, Flanders Fields et le Mémorial de la Porte de Menin.

Ils participeront également à une veillée, à une cérémonie de lever du drapeau et à une cérémonie autochtone du lever du soleil. La GRC organisera une exposition sous une tente sur le terrain du Monument de Vimy, avec des membres sur place pour rencontrer des responsables et des membres du public.

Liens militaires de la GRC en bref

La GRC a une forte affiliation avec l'armée, qui remonte à la création de la Police à cheval du Nord-Ouest (PCN-O) en 1873. De nombreux membres qui s'y sont joints provenaient d'unités de cavalerie et d'artillerie britanniques.

Au fil des années, chaque fois qu'une guerre ou un conflit éclatait dans le monde, les membres de la GRC étaient là pour servir, comme lors de la Rébellion du Nord-Ouest (1885), de la guerre des Boers en Afrique du Sud (1899-1902), de la Première Guerre mondiale. (1914-1918), la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et diverses opérations de maintien de la paix depuis 1989.

Pendant la Première Guerre mondiale, le gouvernement canadien a d'abord restreint le déploiement des membres de la Gendarmerie royale du Nord-Ouest (GRCNO) à l'étranger, car la défense nationale était considérée comme un élément essentiel de l'effort de guerre.

Pendant que le commissaire AB Perry se battait pour permettre aux membres de la force de s'enrôler, un certain nombre de membres ont volontairement quitté la RGNO pour se joindre au Corps expéditionnaire canadien, où plusieurs ont servi avec distinction.

Durant la bataille de la crête de Vimy, ces militaires libérés ont combattu dans les Forces canadiennes, notamment John Poyntz French, neveu du deuxième commissaire de la force, George Arthur French.

En 1918, le gouvernement canadien autorisa finalement la création de deux contingents de la RNWMP pour la Première Guerre mondiale : l'escadron A basé en France et en Belgique, et l'escadron B basé en Sibérie. Près de 1,200 XNUMX membres de la RNWMP ont servi dans ces escadrons au sein du Corps expéditionnaire canadien.

Au total, 182 anciens membres de la RNWMP ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale sont inhumés en France et en Belgique. Parmi eux, 30 sont nommés sur le Mémorial de Vimy et 27 sur le Mémorial de la Porte de Menin. Les autres sont enterrés dans les cimetières de guerre du Commonwealth disséminés dans ces deux pays.